Apprendre par la lecture

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Explication de la situation d’APL à l’école

Pourquoi tous se mobiliser pour aider les élèves à apprendre et à réussir dans tous les cours à l’aide de la lecture de textes? a) Les situations d’apprentissage par la lecture. Conférence pour apprenants, enseignants, orthopédagogues, conseillers pédagogiques et directions scolaires tenue à la Commission scolaire Région-de-Sherbrooke, le 13 mai 2011.

Explication de portraits d’APL des élèves et du soutien possible à l’école

Pourquoi tous se mobiliser pour aider les élèves à apprendre et à réussir dans tous les cours à l’aide de la lecture de textes ? b) L’engagement des élèves lors d’apprentissage par la lecture. Conférence pour apprenants, enseignants, orthopédagogues, conseillers pédagogiques et directions scolaires tenue à la Commission scolaire Région-de-Sherbrooke, le 13 mai 2011.

Suggestions de pratiques d’enseignement à l’APL à favoriser à l’école

Comment intervenir tous ensemble pour aider les élèves à apprendre et à réussir dans tous les cours à l’aide de la lecture de textes? Conférence pour apprenants, enseignants, orthopédagogues, conseillers pédagogiques et directions scolaires tenue à la Commission scolaire Région-de-Sherbrooke, le 13 mai 2011.

Une démarche d’enseignement collaborative prenant en compte l’APL fondée sur l’évaluation du processus d’APL des élèves dans une telle activité

Forum en clip, Apprendre en lisant

Le Questionnaire apprendre par la lecture (QAPL) en ligne basé sur les perceptions de l’élève lors d’une activité d’apprentissage en lecture donne à l’enseignant et à toute l’équipe pédagogique un portrait fidèle des élèves dans une activité précises. Il permet d’améliorer les pratiques pédagogiques, donc la réussite.

Bref historique du projet APL par la directrice-adjointe aux services éducatifs

Aline Boulanger, directrice-adjointe aux services éducatifs à la commission scolaire des Grandes-Seigneuries, nous présente brièvement l’historique du projet d’apprentissage par la lecture.

La raison d’être du projet d’APL par la conseillère pédagogique

Isabelle Leblanc, conseillère pédagogique à la commission scolaire des Grandes-Seigneuries, nous explique pourquoi le projet d’apprentissage par la lecture est nécessaire.

Le point de vue d’une direction d’école

Manon Desrosiers, directrice de l’école Saint-Marc à Candiac, trouve que le projet d’apprentissage par la lecture apporte beaucoup de positif aux enseignantes et aux élèves.

Le point de vue de l’enseignante

Annie Pelletier, enseignante à l’école Saint-Marc de Candiac, parle des avantages que lui procure le questionnaire d’apprentissage par la lecture (QAPL).

Le point de vue de l’orthopédagogue

Caroline Daigle, orthopédagogue à l’école Saint-Marc de Candiac, nous dit que le questionnaire d’apprentissage par la lecture (QAPL) permet de mieux connaître les élèves et leurs difficultés.

Exemple d’APL en cinquième année du primaire. Répondre à la question : comment se fait-il qu’il y ait des saisons

La séquence d’enseignement sur l’APL qui suit est extraite d’une vidéo produite dans la classe d’une enseignante de la CSDGS et ses élèves de 5e année au mois de mars.

Cette situation a été développée et mise en œuvre par trois enseignantes, accompagnées par une conseillère pédagogique. La recherche de textes, la planification, l’organisation et la conception des tâches ont été faites de manière collective.

La situation d’apprentissage est : « Comment se fait-il qu’il y ait des saisons? » Elle traite d’une compétence au programme de 3e cycle et planifiée dans le cadre de la formation sur l’apprentissage par la lecture. La vidéo a été pensée pour servir de référence lors du retour sur la formation et l’activité à la fin de l’année scolaire. L’enseignante, Nathalie, était engagée dans le projet sur l’APL depuis deux années au moment où la vidéo a été produite. Les élèves travaillaient en ce sens depuis huit mois.

Dans la vidéo, on voit plus spécifiquement la lecture des textes, la préparation à la présentation et la présentation, l’explication des élèves à d’autres élèves de « Comment se fait-il qu’il y ait des saisons? ». La durée réelle du temps de lecture était de trois heures.

Mais avant la lecture, Nathalie avait demandé aux élèves de faire un SV(A) : « Que connaissez-vous sur les saisons? » « Que voulez-vous apprendre sur les saisons? » Cette ;étape n’est pas montrée dans la vidéo. Les élèves avaient alors fait émerger une série de questions qu’ils avaient sur les saisons.

Elle a aussi fait un journal de bord. Pendant cinq minutes tous les matins pendant trois semaines, lors de leur arrivée à l’école, les élèves mentionnaient les changements observés à l’extérieur reliés aux changements de saison. Ils s’étaient donnés des points de repère : le gazon, la piscine, la voiture, les vitres de la maison, où il y avait encore de la neige parce. Chaque jour, ils observaient ce qui se passait avec ces éléments-là et les heures d’ensoleillement du jour.

Ils ont aussi visionné la vidéo « Tous sur orbite », tirée d’une collection qui parle du chemin de la terre autour du soleil sur une année. Dans le cas présent, il s’agit d’un épisode qui traitait des saisons.

Première étape : survol sur les textes

Lors de l’activité d’apprentissage par la lecture sur le phénomène des changements de saisons, l’enseignante de 5e année, Nathalie a proposé à ses élèves de faire un survol de leur texte (l’un des quatre textes remis) sur le phénomène de changement de saisons afin de répondre à la question : « Comment se fait-il qu’il y ait des saisons? » Elle les questionne sur cette stratégie : pourquoi et comment le faire? Les élèves mettent en œuvre divers moyens et elle fait un retour collectif sur ce qu’ils ont fait et ce qu’ils ont appris sur le phénomène du changement de saisons à cette occasion.

Deuxième étape : planification et mise en œuvre de stratégies cognitives de lecture et d’apprentissage, mise en commun et stratégie de contrôle

Après avoir soutenu les élèves dans le survol de texte, l’enseignante a demandé à ses élèves de planifier et de mettre en œuvre de stratégies cognitives de lecture et d’apprentissage (p. ex. papillon pour identifier les mots nouveaux, code d’insertion, soulignement) afin de répondre la question « Comment se fait-il qu’il y ait des saisons ? ». Les élèves ont mis en commun leurs idées. Ensuite, lors de la lecture, elle a soutenu leur stratégie de contrôle de l’apprentissage en leur demandant de se rappeler leur intention de lecture : « Pour répondre à la question … »

Troisième étape : mise en œuvre de stratégies au regard des mots inconnus dans les textes

Pour faire suite à la lecture des textes, Nathalie a soutenu les élèves dans leur compréhension de mots inconnus de leur part. Elle les a questionnés sur les stratégies qu’ils connaissaient (p. ex. regarder autour du mot dans le texte) et les élèves se sont expliqué les mots nouveaux entre eux. Par ailleurs, l’enseignante a soutenu la compréhension des mots restants, inconnus des élèves, en groupe classe. Enfin, elle leur a demandé ce qu’ils avaient compris de leur lecture qui pouvait répondre à la question : « Comment il se fait qu’il y ait des saisons? »

Quatrième étape : réalisation de deux tâches d’apprentissage (organisation des informations par le classement en ordre d’importance et élaboration par le dessin de ce qui a été compris)

À cette étape, les élèves ont réalisés deux tâches d’apprentissage, l’une qui demandait d’organiser les informations (tâche 1 : classer l’information en ordre d’importance) et l’autre d’élaborer sur ce qui avait été lu (tâche 2 : dessiner ce qui a été compris, soit un dessin, un mot). Un partage d’informations retenues a ensuite eu lieu entre élèves qui avaient lu le même texte (quatre textes différents). Les consignes étaient : présenter à tour de rôle et identifier des informations importantes.

Cinquième étape : partage de connaissances acquises entre élèves

Nathalie a demandé aux élèves de partager les connaissances acquises à l’aide de la lecture entre pairs qui ont lu des textes différents pour comprendre le phénomène des saisons. Le but était de préparer une démonstration de ce phénomène. L’enseignante a questionné les élèves en sous-groupe et elle les a invités à retourner aux textes pour valider leur compréhension du phénomène.

Sixième étape : validation des connaissances acquises et démonstration du phénomène

À cette dernière étape, les élèves ont fait un retour en groupe pour valider l’information en faisant référence aux textes et les a invité à démontrer devant d’autres élèves le phénomène des saisons.

Exemple d’APL en deuxième année du secondaire : Expliquer comment écrire un texte justificatif dans une bande-dessinée en classe de français et d’arts plastiques de deuxième secondaire

La séquence d’enseignement sur l’APL qui suit est extraite d’une vidéo produite dans la classe d’un enseignant de français et d’une enseignante d’arts et leurs élèves de deuxième secondaire.

Dans ce projet, les élèves ont réalisé une bande dessinée qui explique la démarche de rédaction d’un texte justificatif. Pour ce faire, entre décembre 2015 et mars 2016, dans la classe de français et d’arts plastiques, ils ont eu la lire et à apprendre sur ces sujets en consultant diverses sources écrites, en traitant l’information lue et en travaillant en équipe.

APL : projet SLAME en classe de français au secondaire (version complète)

Première étape de la situation d’APL : Planification du projet et traitement de l’information par les élèves

Deuxième étape de la situation d’APL : « Remue-méninges » pour l’écriture du scénario de la bande-dessinée

Troisième étape de la situation d’APL : Création et transposition des images

Quatrième étape de la situation d’APL : Productions finales de la bande dessinée expliquant le texte justificatif

Cinquième étape de la situation d’APL : Appréciation de l’enseignant et des élèves